mercredi 24 mars 2010

Dans la Galère hier, aujourd'hui! et Demain? La réforme des Retraites? Pas sans Nous!


La Droite mène une politique acharnée ! Chaque semaine, une nouvelle annonce, une nouvelle mesure, une nouvelle attaque !
Cette fois, ce sont les Retraites qui sont une fois de plus remis sur la table. Sarko nous le dit, le dossier des Retraites sera reglé au Printemps !
Comme souvent, le risque existe de voir le débat qui se profile, se limiter à une acceptation pure et simple de choix politiques faussement présentés comme la seule solution possible pour l’avenir des retraites: Allongement du temps de travail et surtout pas de revalorisation des pensions ! L'excuse? Plus de financement possible et l'allongement de l'espérance de vie!!!
Bien sûr, on nous répète avec acharnement qu' il n'y a plus d'argent dans les caisses pour les Retraites. Mais c'est la conséquence d'une politique menée depuis une dizaine d'années qui transfère une part des richesses produites dans les caisses des puissances d'argent! Le pays n'a jamais été aussi riche! La preuve, d'ou sortent ces milliards d'euros donnés aux banques!?
Une politique du plein emploi, la taxation des revenus financiers, nous permettront à l'avenir d'établir un véritable financement juste et solidaire des retraites! Nous sommes attachés à une système de retraite de solidarité inter-générationnelle, par répartition de haut niveau qui garantisse un niveau de pension permettant de vivre pleinement le temps de la retraite.! Il est innacceptable que l’allongement que l’espérance de vie soit synonyme de régression sociale.
On voudrait que le débat sur les Retraites se cantonne à un débat interne gouvernenemental, pour moins de résistance, moins d’union dans la lutte, toujours moins de démocratie !
Pourtant nous sommes toutes et tous concernés par ces mesures ! Et les jeunes, plus encore : cotisants aujourd’hui et retraités précaires demain, c’est ce qu’ils voudraient !Pas nous !
Les chiffres sont éffrayants : sur les 14 millions de retraités, 4 millions perçoivent 
le minimum contributif (579,85 euros par mois en 2008) et plus de 5 millions perçoivent entre 800 et 1100 euros mensuellement. La situation des femmes retraitées est particulièrement dure : une retraitée sur deux perçoit moins de 900 euros, une sur trois moins de 700 euros par mois. Une situation précaire et allarmante !
Néanmoins, force est de constater qu’il est très difficile de porter cette question auprès des jeunes, de se l’approprier ! En effet, les jeunes souffrent d’une crise de perspectives. On casse tous les acquis sociaux ; logements, emplois, santé, salaires, tout est source de galère et d'incertitudes. Plus sur(e)s de rien dans le présent, comment encore penser à un avenir si lointain !


Mais ces mesures entrent dans une logique bien précise de cette Droite dangereuse et du MEDEF, une politique ultra-capitaliste, enjeux de pouvoirs et d’argent.. Placer les individus au rang d’outils de rentabilisation, outil de production avant tout ! Nous nous battons pour plus de libertés, d' émancipation, d' épanouissement personnel: avant le travail, dans le travail, en dehors, et après!

Il faut lutter pour une réforme des Retraites qui prennent égalemment en compte les évolutions de la société: l’augmentation du niveau de qualification des jeunes a entraînée un allongement de la durée des études et un recul de l’âge moyen d’entrée dans un emploi stable qui conduisent les jeunes à commencer à cotiser plus tard que par le passé. Il est donc indispensable de permettre à chacun de valider les années d’études dans le calcul des annuités ouvrant droit à la retraite.
Il est également nécessaire de valider les périodes d’inactivité forcée, et de prendre en compte la situation des jeunes en situation d’insertion professionnelle pour qui l’enchaînement de stages, de CDD, de périodes d’intérim ou de chômage conduisent à accumuler des droits à retraites très incomplets, ou inexistant durant la recherche du premier emploi.
Nous devons nous battre pour la prise en compte des années d’étude et la période d’insertion des jeunes dans le calcul des retraites afin de pouvoir à notre tour bénéficier d’un système de retraite solidaire.
Nous refusons que le droit à une pension décente et qui permette de vivre pleinement le temps de la retraite, soit réservé à une minorité qui se sera tourné vers la capitalisation, les fonds privés, et l'épargne individuelle! Cette logique ne fera que creuser une fois de plus les disparités et inégalités sociales entre individus!
Le gouvernement ne peut aborder le débat sur les retraites sans l’avis des générations directement concernées par cet enjeu social majeur : les jeunes d’aujourd’hui, qui auront à subir dans quelques années toute modification du système actuel et refusent d’être les grands oubliés d’un débat qui les concerne.
Alors que la nature du système de retraite qui se met en place aujourd’hui contribue à façonner la société de demain, la jeunesse ne veut pas que le débat sur les chiffres confisque le débat sur l’avenir!

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